Douce musique, belle musique. [ Libre ]

Ian s'installa dans l'herbe du parc un soir où une légère brise vespérale caressait ses cheveux blonds. Il jeta un oeil discret au ciel qui se tintait d'étoiles et il commença à jouer de la flûte traversière.

Douce musique, belle musique...
Le morceau qu'il jouait avait des airs aux sonorités celtiques. Dans cette paisible soirée, ce son emmenait les gens dans leurs rêves les plus fous.
Un immense sentiment naissait de sa musique, Ian s'appliquait et enchaînait, morceaux par morceaux, sa belle mélodie résonnait aussi à ses oreilles ce qui n'était absolument pas pour lui déplaire.

Ekilo marchait tranquillement dans le parc qui était desert. Elle s'étendit dans l'herbe froide. Elle s'asit doucement la rose qui était à ses coté, arraché par le vent. La jeune étudiante la sentit et puis la reposa par terre.
Elle leva les yeux vers le ciel.
Aucun nuages ne trahissait l'éclat des étoiles.
Elle sapprêta à sortir un livre lorsqu'elle entendit une musique. Elle se leva et alla voir d'ou ce son venait. Qui pouvait bien être dehors à cette heure-ci ? Ekilo n'arrivait pas à dormir et puisqu'il n'avait rien à faire. Alors elle était doucement sortit par la fenêtre de sa chambre pour se glisser à l'exterieur...sans réceiller Lolita.
S'avancant entre les arbres, elle découvrit Ian assit en train de jouer.
La jeune étudiante ne prit pas la peine de lui parler pour ne pas l'interrompt dans sa mélodie.Elle lui addressa un sourire et s'assit à ses coté en l'écoutant jouer.
Quel talent...

Le jeune homme jeta un oeil discret à Ekilo et continua ses jeux de doigts. Il s'appliquait au maximum et faisait une quantité d'airs différents. Il se faisait emporter par sa propre musique, incroyable, tout le monde pouvait remarquer à quel point il aimait sa musique.
Douce et belle, elle le faisait planer...

Enfin, il s'arrêta et regarda la jeune fille en lui adressant un timide sourire. Il dit:

"Tu ne devrais pas dormir à cette heure tardive?"

La légère brise se transformait en coup de vent qui balayait ses fins cheveux blonds. Elle ne lui était pas complètement étrangère, au contraire, ils étaient depuis longtemps des amis d'enfance. Il attendit sa réponse avec calme.

[on est pas supposé d'être des amis d'enfance ? bah...ça ne fait rien! On continuera comme ça.^^]

Ekilo le regarda jouer. Ian bougait ses doigts si vite sur l'instument, il semblait passionné par sa musique. Il avait l'aire submergé par la mélodie qu'il créait.
Ekilo se rappelait quand elle avait essayé de jouer la flûte traversière pour la première fois et qu'elle n'avait même pas réussi à faire un son. Elle sourit à cette idée.
Ses pensées fut interromptus lorsqu'Ian s'arrêta de jouer pour lui posa une question.
-Je dors; je suis en train de rêver
Elle lui addressa un sourire et puis poursuivit:
-Non, je n'arrivait pas à dormir. Tu est talentueu. Tu ferais tomber amoureux un tigre sauvage d'une grand-mère solitaire...Et toi, que fais-tu dehors, la nuit ?

[ j'ai édité, encore désolé. ]

Son sourire s'épanouit un peu plus à sa réponse. En effet, lui aussi rêvait tout éveillé, cela le rendait heureux de faire partager de si belles mélodies.
D'un signe de tête il la remercia et il la gratifia d'un large sourire. Enfin il répondit:

"Merci, à vrai dire, j'ai quelques insomnies et je m'exerce par la même occasion."

Il la regarda toujours en tenant sa flûte traversière entre ses doigts. La première fois qu'il avait entendu le son de cette flûte, c'était lorsque son père en jouait encore avant qu'il ne disparaissât à jamais. Il revint enfin à son amie fidèle et il poursuivit ainsi:

"C'est étrange...cela fait longtemps qu'on ne s'était point vus et nous voilà enfin réunis. Je suis content de te voir chère Ekilo."

Ekilo lui sourit un sourire chaleureux et pui s regarda le ciel. Le soleil allait bientôt se lever de l'autre coté de la terre.
Elle se demanda ce que faisait sa mère, toute seule en belgique avec sa soeur. Ekilo se rappela qu'elle était supposé de lui avoir envoyer de l'argent et elle sepromit de le faire sitôt le soleil levé.
- J'en suis aussi ravi, cher poète!
Elle s'apprêta à parler de nouveau lorsqu'ils entendirent des voix d'homme ainsi de des aboiements de chiens qui approchaient. En premier, la jeune étudiante n'en prêta pas attention que lorsqu'elle vit les deux homme costauts aux gros bras ainsi que les gros chien qui se tenaient devans eux.

Il répondit, le sourire aux lèvres:

"A qui le dis-tu chère amie!"

Lorsque les deux hommes se pointèrent devant eux, le jeune homme feint l'indifférence la plus totale face à leur intrusion et ne se leva même pas.
C'est presque s'il attendait qu'ils disparaissent de sa vue.
Ian regarda avec insolence les chiens qui bavaient plus qu'autre chose et qui ne sentaient guère mieux que le fauve. Enfin, il se décida à se lever et demanda avec impassibilité:

"Puis-je savoir ce que vous voulez?"

Il fit face avec audace et un certain panache.

Ekilo se leva à son tour, prète à partir en courant si quelque chose se passait. Elle hocha intérieurement de la tête à la réponse de Ian, redoutant la réponse.
Lorsqu'elle vint, ce fut d'une voit dur et grave.

- J'promène mon pittbull.

Ekilo eu un mouvement de recule. L'autre homme costaud enchaina avec :

- C'nest pas un peu tard pour se balader la nuit ?

Ekilo avait l'envie de balancer un coup de pied dans la partit sensible de l'homme mais elle se ravisa, imaginant la suite.
Elle réalisa que les deux hommes qui se tenaient devans eux n'étaient pas si agé qu'elle croyait. Ils avaient à peine vingt-trois ans. Ekilo baissa les yeux, les pittbulls continuaient de baver et de gronder.

-Non, il est à peine onze heures.

Ekilo regreta immédiatement sa réponse. Elle se demanda ce que faisaient ces deux hommes.
Qui sait, ils préparaient peut-être un mauvais coup...

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